Elu au congrès de 2008 pour 4 ans, le Trésorier général, Jean-Marc Banquet d’Orx, n’appartient pas à la majorité qui a été élue le 4 octobre dernier. Après que sa démission ait été évoquée mais jamais que de manière officieuse, il avait signifié à Roland Héguy sa volonté d’accomplir son mandat jusqu’au bout, s’appuyant sur les statuts du Syndicat pour affirmer sa position. Dans sa lettre ouverte, il faisait état de « pressions » du Directoire pour se défaire d’un élu-reliquat de l’ancienne présidence confédérale.
Les travaux au coeur du débat
Lors de la réunion du Directoire précédant le congrès, il avait exprimé par ailleurs de vives réserves sur l’opportunité et le montant des travaux projetés rue d’Anjou qu’il qualifiait dans sa lettre de « pharaoniques » (2 millions d’euros pour 440 m2). Il s’agit certes d’un élément important du programme que Roland Héguy et Hervé Becam se sont assignés au plan interne. La position de Jean-Marc Banquet d’Orx doit s’entendre ès qualité. Dans son courrier, il mettait en garde contre une dépense importante, pour ne pas dire imprudente en engageant l’Umih pour plusieurs années alors que les recettes issues du permis d’exploitation sont appelées à diminuer fortement. Il est en effet du devoir du Trésorier général d’avertir les instances de l’Umih quant à ses réserves à propos d’un budget. «Ce que j’ai surtout dit lors du Directoire est qu’il serait plus judicieux d’acquérir une plate-forme de bureaux modernes comme il en existe à Austerlitz plutôt
