Suite au vote du conseil confédéral de la CPIH nationale pour rejoindre l’Umih, les régions ont immédiatement réagi en organisant des assemblées générales extraordinaires (AGE). Objectif, organiser la dissidence (lire également Industrie Hôtelière n°679, avril 2015) et rejoindre le GNI pour assurer la sauvegarde des intérêts des indépendants. Première région qui a tenu son AGE, la CPIH Île-de-France, le 26 mars 2015. Le bureau a voté à l’unanimité le maintien de son organisation régionale dans le GNI et passe donc sous la bannière « GNI Île-de-France ». Le déploiement des « régions GNI » va permettre de soutenir le GNI en remplaçant la CPIH via la création d’un conseil des régions. Retour sur les temps fort de la vie syndicale et les orientations à venir avec Jean-Luc Madec, membre du conseil d’administration du GNI et ancien président de la CPIH Île-de-France.Quelles ont été les décisions prises lors de cette AGE de la CPIH Île-de-France ?
Jean-Luc Madec : Au sein du conseil confédéral de la CPIH, j’ai défendu l’idée que la CPIH reste au GNI mais la majorité des voix a décidé de rejoindre l’Umih. Immédiatement, j’ai fait savoir que le bureau de la CPIH Ile de France était opposé à ce vote. Cela s’est traduit par la tenue d’une AGE le 26 mars. 100% des adhérents ont choisi de rester dans le GNI. Nous allons déposer les statuts du GNI Île-de-France
Il reste 81% de l'article à lire
Abonnez-vous à Industrie Hôtelière