«Nicolas Sarkozy a rappelé qu’il a tenu sa promesse », soulignait Christine Pujol dans la conférence de presse qu’elle a tenue le 11 mars en rentrant de l’Elysée. Pour autant, plusieurs inconnues demeurent.
Bien que Bercy n’ait rien précisé à ce sujet, le taux réduit de TVA est celui de 5,5 % et non celui de 2,1 %. Quant à la date d’entrée en vigueur de la mesure, le ministre de l’Economie et des finances, Christine Lagarde parle « du courant de l’année ».
Contreparties
Conformément du souhait du Président de la République, des « Etats-généraux de la restauration » se teindront du 20 au 30 avril pour fixer les modalités de l’application de cette mesure. Le chef de l’Etat entend que « que la profession s’engage sur des contreparties » et que ses représentants fassent de la « pédagogie » Nicolas Sarkozy demandant notamment des efforts, par exemple sur le prix du café. « Afin qu’il y ait un bénéfice de la baisse du taux de TVA pour le client », expliquait Christine Pujol.
Lors du lancement des Etats généraux de la restauration, le 18 mars, Christine Lagarde et Hervé Novelli, à l’issue d’une réunion avec les représentants de la profession, ont annoncé la mise en place de groupes de travail réunissant professionnels et représentants de l’Etat autour de quatre thématiques : les prix, l’emploi et la situation des salariés, l’investissement et le chiffrage de l’impact de ces mesures.
Il est permis de s’interroger quant à l’étendue des « contreparties »