Les débats et annonces sur la transparence alimentaire ont jalonné cette année 2013. L’ensemble des syndicats sont allés de leur proposition pour offrir un cadre à une préoccupation grandissante des consommateurs. L’APIIH défend la transparence dans l’assiette depuis sa création, sous une forme simple, l’apposition sur la carte d’un pictogramme différenciant cuisine réalisée sur place ou industrielle. Plusieurs projets ou propositions ont été étudiés comme la protection du mot restaurant ou encore la distinction des « artisans restaurateurs ». Sylvia Pinel, ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme, a tranché, ce sera le « fait maison ». Les députés ont voté le texte le 10 décembre dernier, en voici un extrait :
« Les personnes ou entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d’une activité de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés, permanente ou occasionnelle, principale ou accessoire, précisent sur leurs cartes ou sur tout autre support qu’un plat proposé est “fait maison”.
Un plat “fait maison” est élaboré sur place à partir de produits bruts. »
Alors finalement la mention “fait maison”, obligatoire ou pas ?
Finalement oui… à priori. Lors de sa présentation en Juin dernier, Sylvia Pinel avait annoncé la création d’une mention non obligatoire. En d’autres termes, affichaient cette mention seulement les restaurateurs désireux de jouer la carte de la transparence ! Sous la pression des syndicats, les députés avaient finalement adopté le texte incluant l’obligation.
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