Jeudi 10 Septembre, la maire de Nantes, Johanna Rolland, s’est réjouie via son compte Facebook, de l’implantation du siège de La Fourchette à Nantes, installation facilitée par le concours de l’Agence économique Nantes/Saint-Nazaire. L’équipe du GNI Grand-Ouest a réagi en tempérant l’enthousiasme de Mme Rolland face au danger que peut représenter un site comme La Fourchette sur la commercialisation d’un établissement, à l’image du phénomène que connaissent les hôteliers. Catherine Quérard, présidente du GNI Grand-Ouest, a demandé à être reçue par Mme Rolland, maire de la sixième ville de France afin de lui exposer l’impact de l’économie numérique (sites de réservation en ligne, sites dits « collaboratifs », AirBnb et consorts) sur notre secteur d’activité. Nantes est une ville attractive et nous n’avons aucun doute à ce sujet. Qu’elle attire des entreprises de pointe, des start-up, à la Cantine numérique ne peut que nous satisfaire pour l’activité économique et l’emploi.
Mais se féliciter, comme l’a fait notre maire Johanna Rolland, de la venue de La Fourchette sur notre territoire nous pose à nous, restaurateurs, un vrai problème. En effet, ce site est assimilable aux OTAs (Online Travel Agency) que connaissent bien les hôteliers ; pour faire simple un site qui met en relation des clients avec des commerçants, comme par exemple pour les hôteliers : Booking.com, Expédia et consorts.
On aimerait que cette démarche soit purement philanthropique, mais ce n’est pas le cas. Le restaurateur qui contracte avec cette
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