Non seulement la restauration rapide résiste à la morosité économique, mais elle conserve une activité créative forte qui anime son marché. Résultat : le snacking et la consommation nomade, c’est vraiment tendance ! Corinne Menegaux, directrice du pôle Hôtellerie-Restauration, Forme et Spectacle chez Reed Expositions France, Jean-Pierre Chedal, président des restaurateurs du Synhorcat, et Marcel Benezet, président des cafés, bars, brasseries, nous livrent leurs réflexions croisées.
Diversification de l’offre
Pour Jean-Pierre Chedal, le créneau du snacking offre de réelles opportunités à tous les restaurateurs : « Il est fondamental qu’une organisation représentative et locomotive comme le Synhorcat soit intéressée par la diversité de l’offre et les innovations présentées dans ce salon. Il s’agit d’un créneau de marché en pleine expansion. Les professionnels optimisent leur chiffre d’affaires. J’invite donc nos adhérents à venir nombreux. Selon Bernard Boutboul et je le rejoins, le snacking prendra une part de plus en plus importante dans la consommation des Français qui zappent entre toutes les formes de restauration selon le jour, l’heure et les évènements de leur vie. Ce salon au cours de la dernière décennie s’est enrichi, en particulier avec la proposition pizza. Le Synhorcat ne peut pas ignorer cette tendance et doit même y contribuer. »
Adaptons nous !
Selon Marcel Benezet, il est urgent de s’adapter aux nouveaux modes de