Le 23 septembre, Roland Heguy était à Lons-le-Saunier pour rendre officielle la création d’Umih 90 et d’Umih Franche-Comté. Avec leurs 120 adhérents, le syndicat des CHR du Territoire-de-Belfort a choisi de quitter la confédération CPIH pour l’Umih. Pour Sébastien Goudey, président des CHR du Territoire-de-Belfort et restaurateur de 42 ans, cette démarche a été régie par une volonté d’action unitaire. Du point de vue de l’Umih, le syndicat des CHR du Territoire-de-Belfort offre un rayonnement et une représentation de l’Umih dans un département où elle n’était jusque-là pas présente. Le Territoire de Belfort est, par sa surface, le plus petit département français mais la nouvelle Umih 90 naît avec un taux de pénétration qui atteint 75 % des CHRD.
L’union fait la force
Quant à Sébastien Goudey, il tient à défendre le rapprochement syndical car « la profession doit avancer unie ». Selon lui, la CPIH est surtout présente dans l’Ouest. « Et nous, nous nous trouvions quelque peu seuls à l’autre bout de la France. Nous avons estimé qu’il n’y avait pas de cohérence à rester isolés et que nous serions plus efficaces en adhérant à l’organisation la plus forte. On est tout de même plus forts avec 108 fédérations sur tout le territoire qu’à 15 départements », explique-t-il. Un rapprochement gagnant/gagnant qui profite à tous et qui grâce aux contacts qui existent depuis plusieurs années entre le syndicat belfortins et les Umih
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