Roland Héguy, évoquant le contexte de crise, s’est dit inquiet et appelle au rassemblement : « dans chaque branche, nous allons connaître des passages difficiles. Des tempêtes, nos métiers en ont toujours connu. Mais jamais nous n’avons vécu une telle crise du pouvoir d’achat. Ni une telle crise des finances publiques… ». Pour le président confédéral de l’Umih, la « menace » d’un relèvement du taux réduit de TVA grandit. Et ce n’est pas faute de contrer le tir. Depuis le mois de juin, les dirigeants du syndicat ont multiplié les rencontres avec les députés de la majorité, les ministres, les membres de cabinet… Pierre Moscovici, Thomas Thevenoud, Christian Eckert… Et même « si rien ne bougera avant 2013 » selon Roland Héguy, la mobilisation doit continuer et s’accentuer. Les politiques « ne connaissent pas le périmètre du taux réduit. (…) Et ils ne connaissent pas non plus les termes du contrat d’avenir » constate le chef de file du syndicat. Son mot d’ordre : aller à la rencontre des parlementaires sur le terrain et durcir le travail d’explication entamé, parler des conséquences d’un relèvement du taux : il y aurait « la disparition de la prime TVA alors que nos salariés viennent déjà de subir la fin de l’exonération des heures supplémentaires. Pour nous, patrons, il est insupportable de voir la détresse de nos salariés qui pour un même travail percevront 100 euros de moins ». Pour Roland
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