Norbert Nicola nous avait dit en 2010 son inquiétude pour les hôtels de son département. Le récent courrier envoyé par la préfecture du Cher aux communes pour signaler les établissements suspects de ne pas être passés aux nouvelles normes d’incendies au 4 août 2011 confi rme ses apréhensions. Dans ce contexte, le Président de l’Umih 18 ne cache pas un certain désarroi face au sentiment d’abandon qu’il éprouve. Un appel aux instances parisiennes.
Norbert Nicola a alerté plusieurs fois les élus du Cher et a exposé dans les colonnes d’Umih infos ses craintes de voir plus du tiers de l’hôtellerie de son département disparaître. La petite taille et la rentabilité de ces établissements ne les rend en effet pas en mesure de se conformer aux nouvelles normes d’incendie et d’accessibilité. Le courrier du 10 janvier émanant de la Préfecture qu’ont reçu les maires comptant un hôtel dans leur commune vient hélas confi rmer le pessimisme du Président de l’Umih 18. Les élus sont en effet enjoints de prendre un arrêté de projection de travaux à l’encontre des établissements ne satisfaisant pas aux nouvelles normes lors de la dernière visite de la commission de sécurité. « 25 % des 110 hôtels du Cher seront en avis défavorable sur l’incendie au 1er août, ce qui les conduira inexorablement vers un arrêté de fermeture », conclut Norbert Nicola. Des fermetures qui n’aiguisent pas d’appétit de rachat, comme en témoigne