Le 13 avril dernier, les ministres Renaud Dutreil et Léon Bertrand présentaient devant la presse, en présence de toutes les organisations patronales un Contrat de croissance et de modernisation de la profession.
Douze jours plus tard, le 25 avril l’UMIH réunissait son Conseil d’administration. «Je voudrais vous dire mon avis tout de suite», indiqua André Daguin en préambule. «Ce plan n’est pas signable en l’état.» Une victoire pour Philippe Villalon (Président de la FNRF) et pour Bernard Quartier (Président de la FNCBD) qui avaient fortement milité pour cette position.
Le premier volet de ce plan, celui qui concerne les aides, était le plus critiqué. Actuellement, l’Etat verse une aide de 114 euros pour tous les salariés de la restauration traditionnelle et cette aide devait passer à 180 euros au premier janvier 2007. «Nous sommes clairement déçus», commente Philippe Villalon. «La TVA aurait représenté une aide de 600 à 700 euros par salarié et nous avions demandé une aide d’au moins 400 euros.» De plus, dans les autres secteurs, l’aide pour les salariés au SMIC devait rester à 114 euros. Pour les salariés au-dessus du SMIC, l’aide ne devait être revalorisée que pour les hôtels restaurants et les cafés tabacs (passage de 57 à 90 euros par mois au 1er janvier 2007). Pour les autres secteurs