A la présidence de l’Umih 45 depuis 2006, quelles sont les réalisations qui vous tiennent le plus à coeur ?
Paradoxalement, c’est celui qui s’est avéré le plus difficile à régler : la charte de l’apprentissage. Depuis 2005, nous y travaillons mais à l’approche de la signature, il y a toujours quelque chose qui bloque chez un partenaire ou l’autre, y compris chez les professionnels. C’est pourtant essentiel. Il faut impérativement que chacun s’engage à respecter un certain nombre de bonnes pratiques si nous voulons trouver des apprentis et réduire le nombre de ruptures de contrat. Car d’année en année, la situation se dégrade. J’ai bon espoir que l’on arrive à la signature avant la fin 2010. Toujours sur le volet formation/emploi, nous avons réussi à mettre sur pieds avec le Fafih une formule de formation par la base, avec des contrats de professionnalisation de découverte des métiers pour adultes. En six mois, une personne en recherche d’emploi peut ainsi avoir l’opportunité de s’orienter sur nos métiers.
Du côté des adhésions, comment se porte l’Umih 45 ?
Nous avons repris des adhérents depuis 2005. Cette année, nous en avons perdu 20 et nous sommes 400. Pour s’expliquer cette perte, on peut commencer à chercher du côté des fermetures d’établissements. Les chambres consulaires donnent le chiffre de 60 dans le département. Pour ma part, je suis méfiant, sur ces chiffres qui sont pris en temps réel : ils ne tiennent pas compte des
