Comment se porte l’activité CHR dans votre secteur ?
La TVA a apporté de l’oxygène à beaucoup de petits établissements. Mais avant, il y avait une auberge par village. Maintenant, c’est une auberge par canton. Nous sommes dans une position défensive : il s’agit de préserver l’existant. Pour cela, nous incitons les établissements à aller vers plus de qualité, de modernisation, de maintien aux normes. Nous avons poussé sur les labels comme Hôtelcert et nous sommes le 1er département pour ce qui est des écolabellisés. L’idée, c’est que, plus que le label proprement, l’établissement est amené de la sorte à se moderniser. Depuis trois ans, nous travaillons sur Tourisme et Handicap avec le Conseil régional. On essaie actuellement d’amener les hôtels à anticiper les normes d’accessibilité, en organisant des réunions d’information et en aidant au montage des dossiers d’aides.
Comment se porte l’Umih 64 Béarn et Soule ?
Nous sommes en permanence entre 500 et 600 membres. Quand on a 70 % de taux de pénétration comme chez nous, on a la possibilité d’être entendu ! Evidemment, les actions ont du retentissement. Nous faisons aussi ce qu’il faut pour rendre l’adhésion attractive. Déjà, avec un prix d’adhésion raisonnable, la protection juridique incluse, l’abonnement à Industrie Hôtelière et à notre lettre d’infos… Mais il reste encore 30 % des CHR à conquérir. Ce qui est important aussi, c’est que nous soyons présents dans toutes les instances locales comme la CCI, le CDT. Et
