Je vais me mettre à la place de mon client. Ben oui, parfois, on est client et quel plaisir de critiquer et de se gausser d’un confrère qui, bien sûr, est bien moins pro que soi. En toute humilité ! Bon, je suis ce client, celui qui arrive à 13h29, alors que nous arrêtons de servir à 13h30. Et alors, on a une vie ! Faudrait voir que ce soit le client qui décide… même s’il est espagnol ! Je suis là car j’ai vu que ce restaurateur était Cuisineries, Maître-Restaurateur, Artisan-Cuisinier, « Fait maison » version 1, « Fait Maison » version 2, membre du Collège culinaire de France, et qu’avec toutes ces casquettes, il ne risquait pas une insolation. C’est vrai qu’avec toutes ces vitrophanies, on ne voit pas l’intérieur de son établissement. Parfois, ça peut rendre service.
J’entre. Y’avait personne ! Je m’enquiers civilement du « pourquoi que c’est comme ça » et bien sûr, je n’y avais pas pensé : « C’est la crise ! ». Mais a-t-il une seule seconde pensé que son offre n’était plus en adéquation avec les attentes de la clientèle ? Nous devons parfois anticiper, mais surtout nous adapter car le client reste roi…de ses choix.
Un florilège de labels ne sert qu’à perdre le client. Le meilleur label qui soit, c’est la sincérité et l’honnêteté de l’assiette tout simplement bonne et ça, il le voit.
La suite, SVP.GNI Grand ouest : 4
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