Sandrine de Tassigny : Lors des événements auxquels participe l’UMIH- ELLES, comme la réunion du 17 mars chez Nicole Ameline, ministre déléguée à la Parité et à l’Egalité professionnelle, c’est vous qui prenez la parole au nom des femmes de la profession. Quelle est votre fonction exacte et comment est organisée l’UMIH-ELLES ?
Dany Deleval : Nous ne ressentons pas le besoin impérieux d’avoir une présidente. Nous sommes toutes des porte-parole. Avoir créé UMIH-ELLES nous a rapprochées. Je corresponds par exemple très régulièrement avec Christine Pujol alors qu’avant nous nous parlions peu, trop préoccupées par les messages que nous avions à faire passer individuellement lors des réunions.
Le fait que je sois basée près de Paris est un atout considérable et mes déplacements en province pour les assemblées générales départementales en tant que vice-présidente de la FNRF me permettent de créer des contacts.
Pour l’instant UMIH-ELLES n’a pas de statuts. Christine Pujol aimerait que nous nous constituions en association et elle a raison car nous allons nous retrouver face à un problème financier pour agir. La cotisation serait modique, environ 15 euros, pour les premiers frais comme les timbres. Pour les besoins ponctuels de secrétariat, l’UMIH nous aiderait.
S.T : Comment se développe le réseau UMIH-ELLES en province ?
D.D : Une véritable impulsion s’est créée après le rendez-vous du 17 mars chez Nicole Ameline. Je reçois des courriers de personnes