Elles peuvent ainsi disposer d’une « photographie » de l’état des CHR de leur département sur un sujet donné. On peut y voir le signe réconfortant d’un syndicalisme qui se modernise en se posant comme un observateur incontournable de son secteur. L’Umih 17 en fournit l’exemple avec son étude sur le nouveau classement hôtelier, réalisé auprès de 332 hôtels, comptant pour près de 8 000 chambres. 56 % d’entre eux sont des deux étoiles tandis que 10 % sont des saisonniers.
Sur le parc hôtelier de Charente-Maritime, 92 établissements ont répondu, soit un taux de retour de 34 % (pour deux tiers des indépendants, tandis que les chaînes n’apportent que 5,6 % des réponses). Un taux assez décevant au regard des enjeux. L’Umih 17 entendait à travers ce questionnaire, « sensibiliser les hôteliers sur leurs futures obligation, recenser les hôtels classés, connaître leur offre globale de services, connaître leurs besoins d’accompagnement face à l’audit de classification et donner la possibilité aux hôteliers de s’exprimer. » L’information sur le nouveau classement a bien circulé, 91 % des hôteliers étant informés sur son existence lors de l’étude, en juin 2009. A cette date, à peine un tiers avaient consulté la nouvelle grille mais il est permis de penser qu’à ce jour, ils sont beaucoup plus nombreux. Plus de 40 % des sondés n’avaient pas d’avis sur la grille et plus de la moitié ne savaient pas s’ils ferait réaliser un audit. Toutefois, 40 %
