L’Umih 21, représentée par son Président Patrick Jacquier et la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté, représentée par le Président du Directoire Alain Maire, ont conclu le 6 février un partenariat qui constitue une avancée majeure dans les relations entre les CHRD et leurs interlocuteurs bancaires. Désormais, les futurs acquéreurs de fonds de commerce pourront bénéficier d’un prêt qui ne sera plus bloqué sur sept années, ni sur les taux ni sur les apports. Les dossiers devront être présentés à la banque par l’intermédiaire de l’Umih. Cette convention sera une révolution dans la mesure où jusqu’à présent aucune banque n’avait accepté de revoir ses prêts sur une durée inférieure à 7 ans et aucun autre secteur, à notre connaissance n’a réussi à obtenir de tels accords avec un établissement de crédit.
Il est inutile de rappeler que les CHRD sont identifiés comme des clients représentant un risque important pour le secteur bancaire. Ces dernières années, les défaillances dans notre secteur trouvent le plus souvent leur origine dans une insuffisance soit d’apport personnel, soit de garanties, mais aussi et pour beaucoup d’entre elles, dans un manque évident de professionnalisme des créateurs ou repreneurs de fonds de commerce. Les critères d’octroi se sont donc durcis tant en terme d’apport que de garanties et de durée (maximum 7 ans le plus souvent), certains, mais rares, établissements bancaires allant même jusqu’à exclure de leur portefeuille ce secteur d’activité.
Les récentes mesures prises par l’UMIH
