Actuellement, aucune législation n’est en vigueur pour ouvrir une chambre d’hôtes, excepté la limitation du nombre de chambres (5 au maximum). Tout propriétaire peut donc ouvrir des chambres d’hôtes et ainsi faire concurrence aux hôteliers, sans être soumis aux mêmes contraintes administratives. Aux côtés de Joëlle Pelata, présidente de la branche hôtelière à l’Umih 31, les hôteliers souhaitent se faire entendre : « La profession n’a rien contre ce concept de chambres d’hôtes qui correspond à la demande de certains voyageurs séduits par un tourisme et un hébergement différents. Mais ce système qui permet souvent à des particuliers de s’assurer un complément de revenu, ne comporte aucune obligation. L’Umih 31 aimerait qu’une égalité d’obligations puisse se faire.
Des labels facultatifs
Comme les points de sécurité ou d’accessibilité par exemple obligatoires dans un hôtel. Or, pour l’heure, si le petit hôtelier est contraint de fermer son établissement s’il ne remplit pas les conditions imposées par la réglementation, un propriétaire de chambre d’hôtes n’est obligé à rien. On aimerait aussi que cette formule reste une activité secondaire ».
Même les labels, (Gîtes de France, Clé Vacances ou Fleur de Soleil), répondant à un cahier des charges précis et garants de qualité, demeurent facultatifs.
En fait que dit le règlement ? Pour être considéré chambre d’hôtes, un propriétaire ne doit pas avoir plus de cinq chambres à disposition. Il tombe alors dans la catégorie hôtel. Il ne