Patrick Orly, président du secteur de Béziers dans le département de l’Hérault et Fabien Mouragon, président des établissements de nuit évoquent des problématiques bien connues dans le Sud : image du métier face au tourisme, travail saisonnier, risques liés à la consommation d’alcool… Mais c’est tout l’hexagone qui devrait être concerné et entamer des réflexions à la fois pragmatiques et visionnaires.
Quelles ont été vos principales motivations pour la présidence de l’Umih 34 ?
Patrick Orly : Je suis au syndicat depuis 23 ans, époque du syndicat indépendant le Gpih. J’ai longtemps été responsable de la branche restauration avant de reprendre la présidence. Ma principale motivation était alors de ne pas perdre le bureau de Beziers ! La présence locale est indispensable pour assurer un travail de proximité. Le bureau de Montpellier n’est pas à même de gérer Béziers, vu la distance et les différences économiques et régionales des deux territoires.
Les entités locales ont-elle encore un poids face aux décisions nationales ?
P.O. : Le bureau est constitué de 300 adhérents. Ce n’est pas énorme pour notre secteur, mais les professionnels ne se sentent malheureusement pas assez concernés. Pourtant l’Umih est un bel outil : fédérer, c’est construire notre métier. Je n’ai aucune prétention nationale, mais l’implication locale est le meilleur point de départ pour élaborer des stratégies nationales, à condition de faire les choses correctement et uniquement dans l’intérêt de nos métiers.