Quand les professionnels, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves et les hommes politiques tirent tous dans le même sens, on peut arriver à quelque chose. Nous avons fédéré tout le monde et nous avons réussi à limiter la casse», se félicite Alain Levesque, président de l’Umih d’Indre-et-Loire à propos du report de la fermeture de la section hôtellerie-restauration du lycée Chaptal d’Amboise.
Tours, Blois, Amboise. Trois lycées professionnels proposent une formation en hôtellerie-restauration sur un axe de 70 kilomètres. Des postes doivent être supprimés dans l’Education Nationale. Le lycée Chaptal situé dans la plus petite des trois villes, Amboise ne compte «que» 12 000 âmes, est choisi pour supporter cet impératif. La section hôtellerie-restauration doit disparaître. Informé par l’inspecteur chargé de l’enseignement professionnel, l’Umih 37 ne tarde pas à réagir, comme le reste des personnes concernées. Lettres au recteur, manifestations suivies, le début de l’année 2005 est animé.
La section hôtellerie-restauration du lycée Chaptal d’Amboise accueille 117 élèves, soit le quart environ de l’effectif total de l’établissement, et prépare aux CAP brasserie-café, BEP cuisine et service, bac pro cuisine et mention complémentaire barman. Un financement de 2,5 millions d’euros a été débloqué pour la construction du restaurant pédagogique il y a quelques années et les locaux ont récemment été rénovés.
«Il n’était pas question de laisser tomber une filière de lycée hôtelier, explique Alain
