L’étude du cabinet Deloitte révèle une réalité qui a de quoi effrayer plus d’un indépendant : dans la métropole nantaise, 25 % du parc, environ, est constitué de résidences hôtelières. Avec une croissance vertigineuse ces dernières années. Le président des hôteliers, Florent Cibert, a pris ce dossier en main, avec pour premier objectif de sensibiliser les élus mais aussi les organisations de consommateurs sur le sujet de ces établissements qui concurrencent les hôtels sans avoir les mêmes contraintes qu’eux. La Loire-Atlantique n’est pas le seul département concerné et il y a de quoi s’étonner en constatant que ce dossier n’a jamais été véritablement traité par le national. « On attend que le résidences hôtelières aient les mêmes contraintes que les hôtels ; en premier lieu, qu’elles soient classées en ERP avec les mises aux normes qui vont de pair », s’indigne Philippe Quintana. Les courriers envoyés aux élus, les contacts pris avec eux, mettent aussi en évidence la confusion dont elles profitent, laissant croire aux consommateurs qu’elles sont des hôtels.
Marre d’être rackettés !
Il est un autre dossier sur lequel travaille activement l’Umih 44 et qui concerne tous les indépendants : celui de booking.com. Là, Philippe Quintana ne mâche pas ses mots : « on en a marre d’être rackettés par leur centrale. Quand ils ont annoncé qu’ils voulaient passer leur commission de 15 à 17 %, ça a été le bouquet. » L’Umih 44 a, là encore, alerté les élus