Le Président de l’Umih 65 veut faire entendre la voix de son département dans le dossier de la TVA à 5,5 %. Plusieurs caractéristiques comme la saisonnalité d’une très grande partie des hôtels et restaurants, des chiffres d’affaires faibles relativisent selon Jean-Marie Attard les possibilités des professionnels locaux de s’engager fortement dans le contrat d’avenir. Il rappelle que peu d’établissements font 400 000 euros de chiffre d’affaires qui permettent une nouvelle embauche. « Si les chaînes sont aussi peu présentes par ici, c’est qu’elles savent que la rentabilité est maigre. Des maires de stations de ski me demandent si j’ai quelqu’un pour reprendre des restaurants. » Vision partagée par la CGPME 65, dans sa lettre de septembre : « Un salaire annuel chargé est en moyenne de 35 000 euros. En utilisant 10 % sur les 14 % de TVA concédé, il faudrait, que pour un emploi, le chiffre d’affaires du restaurant soit égal ou supérieur à 350 000 euros. Faites le compte de restaurants purs atteignant ce chiffre d’affaires en Bigorre (…). »
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