«Dans le Vaucluse, le printemps a été morose», indique Franck Gomez Président de l’UMIH 84. «En juillet, les chaînes d’hôtels ont enregistré une légère baisse de fréquentation de l’ordre de 10 à 15 %, mais dans les restaurants, la baisse a été plus significative, de l’ordre de 20 à 25 %. L’activité a surtout diminué le midi, alors que le soir elle se maintient. Dans les cafés, la baisse de chiffre d’affaires est de l’ordre de 20 à 25 %, parce que les gens font attention et qu’ils dépensent moins. Par contre, l’hôtellerie de plein air fait le plein et ils voient même arriver une nouvelle clientèle, des gens qui allaient auparavant à l’hôtel et qui désormais vont au camping. Les seuls qui s’en sortent vraiment sont ceux qui travaillent dans des villes de festival, parce que les animations leur apportent du monde.»
A noter que la morosité touche essentiellement la clientèle française. «Nous avons autant de touristes étrangers que l’année dernière. En moyenne, un touriste étranger dépense 30 % de plus qu’un Français et, cette année, nous n’avons pas enregistré de baisse à ce niveau. En effet, pour les étrangers, la gastronomie fait souvent partie du voyage et c’est la raison pour laquelle, ils ne font pas d’économie à ce niveau.» Par contre, la hausse du prix du carburant pourrait avoir un effet bénéfique, à terme, sur le volume du tourisme français dans le Vaucluse. «Je pense qu’il y