«L’application de l’interdiction de fumer a entraîné une baisse de chiffre d’affaires pouvant aller jusqu’à 15 à 20 % », indique Yves Larrouture Président de l’UMIH Béarn et Soule. «Ce sont surtout les établissements situés en zone rurale, et les petits bars de centre-ville qui ont été touchés, surtout s’ils n’ont pas de terrasse, et c’est surtout le café du matin et l’apéritif qui ont souffert. A titre d’exemple, à Pau, nous avons le cas d’un fournisseur de café, dont les ventes ont diminué de 30 % en janvier 2008, par rapport à janvier 2007. De plus, j’ai peur que les tensions s’enveniment à la belle saison. En effet, pour le moment, il y a surtout des fumeurs en terrasse et les non fumeurs se sont habitués à des lieux sans tabac. Lorsqu’ils devront cohabiter avec les fumeurs, en terrasse, il risque d’y avoir des frictions. Dans les discothèques, la situation est également difficile. Un certain nombre ont aménagé des fumoirs, mais ces lieux ne sont pas conviviaux, car ils sont très petits. Alors, les clients sortent fumer, ce qui est théoriquement interdit par les chartes. Certains en profitent pour boire de l’alcool, qu’ils vont chercher dans leur voiture, et cette situation risque d’entraîner une montée de la consommation d’alcool. De plus, comme en Espagne, il y a moins de contrainte et c’est moins cher, il y a
