La Fédération départementale de l’industrie hôtelière des Vosges a constaté une grande désaffection des jeunes pour les métiers du secteur, mais compte bien remotiver les troupes.
Actuellement, tout passe par la communication, l’UMIH Vosges l’a bien compris. Le 11 mars dernier, les journalistes locaux ont été conviés à une sorte d’explication de texte : les salariés de l’industrie hôtelière ne sont plus les oubliés du système, leur statut tend à se normaliser. Pour preuve, l’abaissement de la durée du travail et l’existence des deux jours de repos hebdomadaires.
«Cette explication était devenue nécessaire, affirme Madame Bougon, Secrétaire de l’UMIH Vosges, car quand une annonce est diffusée, elle ne suscite plus aucune réponse. Les jeunes délaissent le secteur, certains après une seule saison de travail». Et quelques années après la sortie des écoles hôtelières, la situation s’aggrave. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : seuls 50 % des diplômés travaillent encore dans le secteur 5 ans après avoir quitté l’école. Dans les Vosges, l’UMIH réagit pour réactiver la machine. Depuis deux ans, elle collabore avec la société Activ’formation. Ensemble, elles forment toutes sortes de candidats aux métiers de l’hôtellerie, mettent en place des contrats de qualification, etc. Premier résultat concret de cette démarche : la renaissance, il y a 4 ans, du concours du Meilleur Apprenti des Vosges. Abandonné faute de candidats il y a quelques années, le concours est désormais relancé. L’édition 2003 a eu lieu le 9 avril dernier.