Car, avant même son entrée en application dans les cafés, hôtels, restaurants et discothèques, le décret soulève de nombreuses interrogations de la part des professionnels : «Un salarié non-fumeur peut-il réclamer à récupérer l’heure qu’il ne passe pas à fumer ? Qui va nettoyer les fumoirs ? Si cinq clients sont pris à fumer dans un établissement, l’exploitant va-t-il payer cinq amendes ? Qui va verbaliser ? »
Face à la diversité des questions, une observation semblait, elle, faire le consensus : «Police et gendarmerie vont avoir un nouveau prétexte pour entrer dans nos établissements. Et, avec les allées et venues pour sortir fumer, les risques d’accidents sur la voie publique vont s’accroître, ainsi que les nuisances sonores. Autant d’infractions supplémentaires qui vont menacer nos établissements.»
Les candidats à la présidentielle questionnés
Déplorant «être propriétaires d’affaires, sans pour autant être libres chez nous», cafetiers, hôteliers, restaurateurs et discothécaires passaient en revue les autres sujets inscrits au rapport moral du président départemental.
Elections présidentielles et législatives faisant, «l’abaissement du taux de TVA dans la restauration est revenu dans l’actualité», soulignait Hubert Jan, un de ces dirigeants d’une UMIH «toujours